MARATHON DE LA ROCHELLE 2022

Dimanche 27 novembre 2022, marathon de La Rochelle, ma 2eme participation après celle de 2017 et un chrono de 3H00'26", une frustration dejà à l'époque..Mais après une prépa de 12 semaines intense, ardue et hard avec de tres bonnes sensations d'antan, l'objectif était clair, repassez sous la barre des 3H et je ne supporterai pas un 2e échec cette année, comme celui vécu à Cheverny début avril de cette année ou j'avais totalement explosé.

Une logistique d'avant course bien gérée et mon père, mon fidèle acolyte, me récupère à la gare de Poitiers direction l'hôtel à La Rochelle. Une arrivée pil poil pour le match de l'équipe de france contre le danemark, nous on rejoins ma soeur, qui s'alignait sur le 10KM, et son fils. Victoire des Bleus, tout va bien, s'en suit le dernier repas du soir puis direction dodo. Après une bonne nuit de sommeil nous nous dirigeons tous tant bien que mal vers nos départs respectifs. Amandine, une ancienne adhérente de l'assoce, prendra le départ du 10km avec pour objectif battre son meilleur chrono de 57' et qqs et cela sera fait alors je lui tire mon chapeau! Bravo!

Quand a moi je me dirige dans le SAS de départ avec toujours le même objectif en tête, mais après l'échauffement effectué, les sensations concernant les jambes ne sont pas au top et ne correspondent pas à la forme affichée sur les dernières semaines de prépa. Est-ce que le nez pris, les bronches aussi, début de semaine auront joué? la prise de médocs pour aller mieux aura t-elle affaiblie cette forme? ça on ne le saura jamais, aucune excuse à trouver et à 5mn du départ il s'agissait d'oublier tout cela et de se lancer a fond après le départ donné.

Pas d'autre choix que de partir prudemment au vu de la foule et au bout d'1km j'arrive a me caler plus ou moins dans mon allure de 4'16 au kilo. Et après plusieurs kilos, je sentais qu'il fallait devoir s'accrocher pour réaliser la performance voulue. Les conditions sont très bonnes et je maintiens à peu près une allure correcte arrivant au semi en 1H32. 2mn au dessus mais tout va bien malgré cette sensation de jambes affaiblies et tout est encore réalisable et jouable, mental aidant. Entre le 21e et le 30e voila ce que je considère comme la phase la plus importante d'un marathon, la transition entre la 1ère et la 2e partie de la course, le mental jouant beaucoup a te faire basculer soit, dans une fin de course difficile voire cauchemardesque, ou soit dans des moments forts pour pouvoir aller chercher le graal. Pour ma part il s'agissait de maintenir une allure autour de 4'20, moins rapide que prévue mais dans la situation, bien suffisante. Après des kilomètres un peu dur avant le 30e, je tentais de relancer jusqu'au 37e tant bien que mal, en me disant "ne laches pas, tu pourras peut-être accélerer durant les 5 derniers". Mais dans ma tête, l'optique des 3H s'éloignait tout de même, il fallait être lucide. Je ne me laissais pas abattre pour autant et en effet, malgré les jambes dures, je donne tout pour finir fort les 5 derniers kilos accélérant sans relache, rassurant dans un sens, mais décevant dans un autre car il était trop tard pour rattraper le retard..Fin de course longue en terme de parcours mais une ambiance de fou, je ne lacherais rien jusqu'au bout donnant tout ce que j'ai pour finir et franchir la ligne d'arrivée en 3H08, un peu plus de 8mn de trop..( non je n'évoquerais pas les 1K400 en plus affichés a ma montre, le parcours étant officiel et bien traçé, mais parfois il est en droit de se poser la question, pourquoi autant décart quand même..?..Bref..)

Voila c'est fini et je ne vais pas vous mentir mais le sentiment premier est la déception, je ne peux pas me satisfaire de ce chrono, même si cette fin de course rassurante en terme de ressource, me poussera a ne pas avoir le choix de me contenter de celui-ci.

Et il est clair que je ne peux pas rester la dessus, car à l'heure ou jécris ce CR, le sentiment qui prédomine toujours même avec le recul est toujours la frustration donc je retenterais ma chance l'année prochaine, persuadé de mes capacités a réaliser au moins une dernière fois une performance en dessous des 3H, je ne lacherais pas.

Une pensée pour un cousin a moi qui réalisait son premier marathon le jour même de ses 40ans, bravo à lui, il le finira dans la douleur en 4H13, chapeau!

Et quel plaisir d'avoir revu des anciennes gloires de l'assoce, et toujours des amis, Philippe et Isabelle Villepelée qui m'auront encouragé sur le parcours, merci a eux.

Merci pour vos encouragements, ma soeur et son ptit bonhomme au top sur la course, et a mon père toujours présent pour me mettre toujours dans les meilleurs conditions, pensant à tout..